Pagan (Bagan) est le site le plus étonnant du Myanmar. Au bord de l'Irrawaddy se dressent des milliers de stupa et de temples.De quelques côtés que l'on regarde ,on est entouré de ruines de toutes tailles.Certains de ces vestiges sont chargés d'histoire, d'autres seulement identifiés par un numéro.Il est difficile d'imaginer la cité de Bagan telle qu'elle fut jadis car, comme dans beaucoup de cité royales, seuls les principaux édifices religieux étaient construits en matériaux solides.

A moins d' 1 km de l'entrée nord de la ville un vieux monastère du XVIIIe siècle, possède un véritable thein en bois (salle consacrée) aux fenêtres ovales, unique en leur genre. Les monastères sont situés près d'un ou plusieurs zedi (stupa) ou patho (sanctuaire clos, de forme carrée) contenant des représentations du Bouddha. Un pavillon, ou sorte de préau, sert au logement des membres laïques au cours des fêtes ou des pèlerinages.

La coutume impose à tous les hommes birmans d'effectuer deux retraites monastiques dans leur vies: d'abord comme samanera ou novice entre 5 et 15 ans, puis comme moine à part entière ou pongyi, après 20 ans. Les moines doivent donner tout ce qu'ils possèdent à la communauté. Les quelques rares objets q'un moine peut posséder sont un rasoir, une coupe, un filtre (pour préserver l'eau potable des insectes), un parapluie et un bol en laque noire qui sert à transporter la nourriture mendié aux alentours du monastère.

Les femmes vouées à la vie monastiques au Myanmar est constitué par les dasalila ou nonnes aux "dix préceptes". Les nonnes birmanes se rasent la tête, portent des robes roses et prononcent leurs vœux définitifs en suivant un processus similaire à celui des moines. Si elles ne mendient pas leur nourriture quotidiennement, elles effectuent des collectes de denrées non périssables tous les quinze jours ou toutes les semaines. Les nonnes ont en général moins de prestige que les moines.